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On pourrait faire passer notre chaleur corporelle comme une maladie aux yeux des gens, mais nous préférions ne pas nous attarder sur ce détail. Au fur et à mesure, les gens ne nous posaient plus la question. Lorsque Believe retira ses mains des miennes, j’eue un vide dans ma poitrine. Le fait d’avoir un contact avec elle, me faisait me sentir mieux. D’un point de vie extérieur, je trouvais que l’imprégnation n’était qu’au final une prison doré. Vous n’avez d’yeux que pour une seule femme ; et vous passez tout le reste au second plan. Mais à présent, je peux comprendre mes frères de meute. J’avais cette envie de la protéger, de prendre soin d’elle.
Je me mis à rire quand Be’ me parle de Paul, elle s’était retenue lorsqu’elle voulu décrire son caractère. Mais elle n’en avait pas besoin, tout le monde connaissait le caractère peu sociable de notre ami. C’est pour cela que je me suis permis de lui donner mon avis. « Ne t’inquiète pas, tu peux me dire ce que tu penses de Paul. Tout le monde sait qu’il est très caractériel, et surtout pas du tout sociable ! Mais on fait avec ! » Ajoutais-je avec le sourire. Rien que de penser à la tête de Paul quand il saura que je me suis imprégné de Believe, j’avais envie de rire.
Le destin venait de nous réunir alors que nous aurions pu nous rencontrer mille fois avant… comme quoi il faut croire en notre destiné. Believe était mon futur, il fallait simplement que le bon moment arrive. Et cet instant, c’était aujourd’hui sur cette falaise. « A croire que le destin ne voulait pas que l’on se croise avant. » J’esquissais un petit sourire. Je proposais à Believe de marcher pour ne pas qu’elle se transforme en statue. Elle accepta, mais demanda si elle pouvait se tenir à lui pour descendre. Je fis mieux, je l’attrapais dans mes bras, et la souleva. « Je pense qu’on ne risque rien maintenant ! » Je descendu la pente qui menait à la plage sans tomber, avec Believe dans les bras. Une fois sur le sable, je l’a posais délicatement. « Alors tu n’as pas eu peur ? » Nous marchâmes le long de la plage, il y avait encore du vent mais beaucoup moins que sur la falaise.

Un silence s’était installé entre nous, alors je pris la parole. « Tu sais, je n’ai jamais rencontré de fille comme toi… enfin j’veux dire… tu me plais bien … désolé, j’suis nul avec les filles. Je sais jamais quoi, ni comment le dire. » Je me passais la main dans les cheveux en signe de gène.

« Je te connais, monstre. Tu me prends tout. Tu me consumes. Noire et hideuse, tu es toujours là. Aucun chevalier, aucun héros, aucun fou ne t'échappe. Peur. Peur. Peur. Qui n'a pas peur ? Elle, elle tu ne l'arrête pas. Je ne ferais qu'un avec elle. Moitié homme, moitié machine. Un centaure mécanique avec un cœur d'homme. La peur est un monstre. Je suis un monstre. Un monstre qui crache le feu. Un monstre qui arrache le sable. Un monstre de chair. Un monstre de métal. Un monstre plus grand que la peur. Je te connais, monstre. » Laissez vos peurs loin derrière – Pub Honda pour le Touquet 2013