Le temps passe et rien ne l'arrête
La course du soleil, à l'infini se répète,
L'enfant grandit pour devenir adulte
La mémoire se perd, comme une insulte,

Le temps est une rivière commune aux hommes
Qui les pousse à se croiser, les chemins mènent à « Rome »
L'existence auparavant esseulé de chacun
Est tout à coup égayée, loin des embruns

Les rencontres souvent fruits du hasard,
Nous amènent souvent quelque part
Où le temps semble se stopper un peu
Même si l'on devient toujours vieux.

Un jour toujours se rappelle à nous
Où nous sommes les rois comme les fous
Une journée souvent extraordinaire,
Celle que l'on nomme anniversaire...

J'écris ces lignes du bout de ma plume
Gravant à l'encre un message posthume
A une année de vie d'un nouvel ami
Elle s'en est allée, c'est fini

Mais un nouveau jour est là, il attend
Plein de promesses pour l'enfant devenu grand
Aujourd'hui, Bakre à vingt ans,
Espérons qu'il les accueille en souriant.